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Konstelacio, l’association qui sensibilise au dialogue entre les cultures

Peux-tu nous présenter ton activité en quelques mots ?

Je suis fondatrice-coordinatrice de l’association Konstelacio. La mission de l’association est de sensibiliser tout le monde, mais surtout les plus jeunes (enfants et adolescents) au dialogue entre les cultures. Il y a une double approche : faire découvrir les autres cultures, et développer la curiosité envers la diversité, mais aussi apprendre à mieux connaître et mieux découvrir pour mieux partager sa propre identité culturelle.

En quoi consiste ton travail au quotidien ?

Je n’ai absolument pas de journée type. Étant la seule salariée de l’association, je fais énormément de choses. J’ai d’abord toute la partie conception de projet et administrative qui inclut la recherche de fonds, mais aussi communication qui est quand même une grosse partie de mon travail entre autres, car nos projets sont menés de manière ambitieuse. Il faut chercher des partenaires et ça se passe dans plusieurs pays donc il faut organiser voyages, traductions, mises en relations..

Et ensuite la partie opérationnelle : la sensibilisation. Je me déplace dans les structures avec des questions en général, car je ne veux pas donner une vision exhaustive en arrivant. Mon objectif n’est pas de présenter une culture de manière exhaustive, mais plutôt d’amener les enfants à se rendre compte qu’eux connaissent déjà les choses. Par exemple, on va faire des brainstorming sur “c’est quoi la culture”. Les enfants vont me donner des idées de ce qui change d’un pays à l’autre et sur cette base me donner des exemples sur ce qu’ils connaissent de chez eux et ensuite me dire ce qu’ils connaissent d’autres pays. Tout est basé sur le questionnement et mon approche sur la discussion.

Quels sont tes futurs projets ou tes projets actuels ?

Actuellement je travaille sur Ursino, un projet qui parle de cuisine mais pas dans son sens premier :  Il s’agit d’un projet visant à impliquer des jeunes de 11 à 14 ans de plusieurs pays dans un travail de recherche autour des traditions culinaires. L’objectif est de les amener à découvrir que nombre de plats emblématiques d’une culture découlent de rencontres entre les peuples

Le projet a démarré l’année dernière et devait courir jusqu’en 2021. Cependant, avec la situation actuelle, cela devrait durer plus longtemps que prévu. Au départ nous devions faire ça dans 7 pays différents, mais avec le contexte nous avons réduit la voiture à…9 pays différents (rires). 

Le projet est maintenant divisé en 2 phases, une phase avec des pays plus accessibles, plus proches et moins chers et l’autre phase avec des pays plus éloignés.

Les élèves sont hyper motivés et fiers de représenter leur pays dans ce projet. À l’issue de cette aventure autour du monde, nous publierons un livre de cuisine.

Comment devient-on coordinatrice de projet culturel ? Quel est ton parcours ?

Au départ j’ai fait une école de commerce internationale (France-Madrid), à priori rien à voir mais c’est très utile aujourd’hui dans la gestion de structures et de projets. Ça ne me plaisait pas plus que ça sauf les cours de management interculturel. 

Mais je me suis dit que ce n’est pas quand on est adulte que soudainement on va s’ouvrir au monde parce qu’on a eu un cours de management interculturel. Il faudrait plutôt faire ça avec des enfants. Je pensais travailler 10 ans et mettre de l’argent de côté pour prendre une année sabbatique. Puis faire un projet avec les enfants et finalement, cela s’est fait plus vite que prévu. Après avoir enchaîné sur un autre master pour développer mes connaissances théoriques sur la question de la diversité culturelle, j’ai travaillé un an et demi dans une association à Paris sur la gestion de la diversité dans l’entreprise. Mais c’était très porté sur le handicap, la gestion des âges, l’égalité homme/femme et très peu sur la diversité culturelle.

Comme ça ce ne se passait pas très bien là où je travaillais, j’ai commencé à monter mon projet. J’ai voulu partir faire un tour du monde avec un projet pédagogique qui était celui de Polaris. Le but était de créer un échange narratif entre des enfants de plusieurs pays. Je faisais alors écrire aux enfants des histoires qui racontent une journée type (à l’école, un mariage, aux anniversaires). Ils illustraient ensuite ces histoires et on échangeait. Puis les histoires étaient imprimées sous forme de livrets et envoyées dans les différents pays.

En montant ce projet-là, j’avais envie de montrer qu’il avait vocation à fédérer et à perdurer même si au départ j’étais seule. Alors j’ai créé l’association Konstelacio qui s’est petit à petit développée. Aujourd’hui, nous comptons une soixantaine d’adhérents et entre une quinzaine et une vingtaine de bénévoles.

Plus jeune, quel était ton métier de rêve ?

 Je m’intéresse  beaucoup et apprendre, gamine je suis passée par plein de métiers différents que je voulais faire. Quand j’étais vraiment enfant enfant je voulais être vétérinaire. J’habitais à la campagne et  j’aimais les animaux. Je voulais aussi être prof de Français car j’aimais bien ma prof, prof de maths car j’aimais bien mon prof de Maths…(rires)

Qu’est-ce qui t’as le plus séduit chez La Maison du Coworking ?

La gestion d’une structure c’est très compliqué, c’est très chronophage… J’ai eu des moments où j’ai voulu arrêter et ça a été très dur pendant le confinement. Je saturais et je me faisais du mal à faire ce travail. J’ai identifié les problèmes dans mon boulot et mon plus gros était que je travaillais seule alors que j’ai besoin d’être entourée pour me sentir bien !

Ce qui m’a le plus séduit donc, c’est de travailler avec des gens, en équipe ou juste être avec eux, discuter, échanger… Les autres ne font pas forcément le même job que moi mais on a des problématiques en commun !

Quelle est ta maison ? Que peux-tu en dire ?

J’ai installée Konstelacio à la Maison d‘Atalante Champeaux et j’ai commencé à celle de Monnaie. Je trouve l’ambiance très chouette, il y a une bonne énergie, c’est un bel espace où l’on se sent bien. J’aime beaucoup le concept du coworking et les événements : halloween, anniversaire…la vie à la maison quoi. 

C’est un espace qui a un gros potentiel. Son côté familial est cool, surtout quand on se retrouve le midi pour discuter à la cuisine.

Et c’est TROP COOL qu’il y ait une bouilloire à thermostat (rires) parce que j’adore le thé !

La chaîne youtube de Konstelacio

Note de l’auteur : L’adhésion à Konstelacio est de 10€ par an ou 3€40 après déduction fiscale. De plus, Noël approchant, le livre-CD “Le fabuleux voyage d’Arwenn” qui raconte l’histoire du projet Lyra est toujours disponible à l’achat auprès de Konstelacio !