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Espace de travail partagé : les vraies bonnes (et mauvaises) raisons de s’y installer

Top 5 des vraies bonnes (et mauvaises) raisons de s’installer dans un espace de travail partagé

En 2018, il va sans dire que le principe du coworking a su trouver son public et faire de nombreuses émules, en particulier parmi la masse croissante de freelances. Cela étant, il est préjudiciable que cette politique patauge encore dans certaines idées reçues désuètes et peine à se faire reconnaître à sa juste valeur. Car un espace de coworking n’est pas seulement un espace réduit à accueillir indifféremment toutes sortes d’indépendants à bras ouverts : il est le noyau dur de l’émergence d’une culture de travail innovante. En cela, tous n’y trouveront pas leur compte. Pour vous aider à y voir plus clair, faisons objectivement le point sur les 5 bonnes raisons de passer en mode coworking… mais aussi sur les mauvaises.

Rentabiliser son espace de travail

Il est certain qu’un entrepreneur fraîchement lancé ne dispose pas de ressources pécuniaires particulièrement favorables aux dépenses irraisonnées. De fait, tous ne peuvent pas se permettre d’investir dans la location, voire l’achat, d’un local professionnel spécifiquement dédié à leur activité. D’autant qu’il ne faut pas perdre de vue qu’au loyer s’ajoutent les frais en électricité, en wifi, en matériel, la CFE, etc. Une fois qu’on est pris dans l’engrenage, difficile de joindre les deux bouts !


Les économies générées par l’établissement d’une activité professionnelle au sein d’un espace de coworking constituent ainsi un argument de taille régulièrement avancé par les entrepreneurs pour justifier leur choix. Ici, pas de loyer, pas de facture, pas de contraintes techniques, pas de matériel à payer. En somme, pas de mauvaise surprise : tout est déjà prêt à l’emploi et inclus dans l’abonnement, y compris les bonus comme la location de salle de réunion, les coins détente, les zones de stockage, les snacks, etc. À noter que selon vos besoins, les forfaits s’étalonnent généralement de la demi-journée (environ 20€) au mois (environ 300€).


Toutefois, l’allègement des frais ne saurait être perçu comme critère décisif pour intégrer un espace de coworking. Certes, en début d’activité, la question des dépenses est cruciale ; mais gardons à l’esprit que l’argent n’est qu’un moyen de parvenir à ses objectifs, et non une fin en soi. D’autant que durant les vertes années de votre start-up, il vous sera indispensable de trouver le juste équilibre pour rentabiliser le temps passé dans le tiers-lieu. Ce ne sont pas vos économies qui, dans les faits, propulseront votre activité. Et un coworking a bien plus à offrir qu’un compte en banque un peu moins malmené.

Évoluer dans un espace de travail partagé réservé au travail

Nombre de freelances éprouvent des difficultés à établir une séparation distincte entre leur vie privée et le cadre professionnel. Vérité d’autant plus palpable s’ils pratiquent allègrement le « home office ». Face à cet inconvénient majeur de la vie d’indépendant, certains prennent le taureau par les cornes et investissent dans un local professionnel… ou dans un abonnement à un espace de coworking s’ils ont été sensibilisés à ses avantages.
De fait, s’implanter dans un espace de coworking permet, effectivement, de bénéficier d’un lieu entièrement dédié à son activité professionnelle et de se tirer des griffes de l’entrepreneuriat pyjama. Rien de tel pour redorer le blason de son image professionnelle et (re)gagner en crédibilité auprès des prospects et partenaires.


Mais rappelons qu’un coworking ne se réduit en aucun cas à un simple espace que l’on investit pour poser son bureau, ses dossiers et ses petites affaires ailleurs que chez soi. Si c’est ce que vous recherchez, autant faire des économies et aller travailler dans un starbucks coffee ou une bibliothèque. Intégrer un espace de coworking revient avant tout à se fondre dans une nouvelle culture de travail en plein essor et à rejoindre une communauté soudée par des valeurs et objectifs similaires.

Se nourrir de la diversité…

Fréquenter un espace de travail partagé vous permet de rencontrer des professionnels évoluant dans des milieux très proches et/ou totalement différents du vôtre. Tout cette diversité génère un véritable bouillonnement créatif alimenté par les idées des autres coworkers, à même de stimuler votre propre réflexion.


C’est sans doute ce que l’on pourrait reprocher aux espaces de coworking « de niche » qui s’adressent à des professionnels issus de domaines d’activité précisément définis (les artistes, par exemple, ou encore les acteurs des métiers de bouche), et dont le développement se limite majoritairement, à l’heure actuelle, à la région parisienne. Bien que ces nouveaux espaces couvrent toutes les exigences en besoins matériels de leurs membres, le public-cible demeure bien plus restreint qu’un espace de coworking « classique », et une perte des stimuli est à redouter : même le gérant d’une boîte dont le concept s’affirme à des années-lumière du nôtre est à même d’orienter notre réflexion hors des sentiers battus, dans des directions qui nous étaient, jusque-là, totalement inconnues. C’est là toute la richesse d’un espace de coworking.


Mais encore faut-il avoir l’esprit coworker. En effet, comment envisager de se nourrir de cette diversité si l’on rechigne au contact humain ? Ainsi, les personnalités les plus introverties risquent fort de se priver d’un des plus beaux aspects du coworking si elles refusent de sortir de leur coquille et de s’ouvrir à autrui.

… et étendre son réseau

C’est là que le bât blesse pour les freelances qui préfèrent travailler à domicile ou dans un local isolé : le réseautage est une pratique indispensable pour trouver de nouvelles opportunités business et forger des synergies avec d’autres professionnels pour développer une activité pérenne.


Or, comme souligné précédemment, un espace de travail partagé regroupe de nombreux professionnels issus d’horizons très variés. Une occasion en or de faire des rencontres de partenaires, collaborateurs ou prospects, qui s’avéreront peut-être cruciales pour la croissance de votre boîte. En sommes, les coworkings prennent la forme de véritables accélérateurs de sérendipité : il ne tient qu’à vous de savoir vous ouvrir aux heureux hasards et aux opportunités qui se dressent sur votre route.


Malgré tout, il serait biaisé d’intégrer un espace de coworking dans le seul but de tirer profit du réseautage. Le freelance en quête de contacts doit toujours demeurer acteur de sa démarche et ne jamais se contenter d’assumer une position de simple consommateur. Vous n’êtes pas client d’un espace de coworking, vous en êtes membre, ce qui implique que vous faites partie d’une communauté de travailleurs : pour recevoir, il faut d’abord apprendre à donner. Les échanges à sens unique sont aux antipodes du concept du coworking.

Découvrir, apprendre, progresser

Confucius considérait que « quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Ainsi, inutile de vous fourvoyer en imaginant que devenir coworker couronnera inévitablement votre entreprise de succès. Certes, une telle perspective vous ouvrira de nombreuses portes : mais rien ne vous tombera tout cuit dans le bec, et il vous faudra sans cesse remettre en cause votre vision des choses pour aller de l’avant, pallier vos lacunes et choisir les bonnes portes au moment opportun.
Dans cette optique, les événements, formations et ateliers régulièrement organisés par les espaces de coworking vous seront d’une aide précieuse. Une occasion inespérée pour mieux comprendre le monde économique et professionnel dans lequel évolue votre activité et fourbir vos armes au quotidien tout en demeurant dans une démarche proactive.


À l’issue de cet article, vous commencez sans doute à prendre toute la mesure du fossé qui sépare le coworker du cliché du freelance en pantoufles prostré devant son ordinateur. Toutefois, si la pratique du coworking s’offre à l’indépendant avec son lot considérable d’avantages, force est de constater que tous n’y trouveront pas leur bonheur. Les bonnes raisons précédemment évoquées se présentent toutes comme des maillons indissociables, dont aucun ne saurait prendre le pas sur l’autre ; le lien qui les réunit en une seule et même chaîne, c’est justement cet esprit du coworker, réceptif, ouvert aux autres et animé d’une proactivité sous-jacente, condition sine qua non pour établir légitimement son activité dans un espace de coworking et en récolter tous les fruits en bonne et due forme.